Yom Hashoah à Lucien de Hirsch

La Shoah fut la plus grande entreprise d’anéantissement industriel jamais conçue, avec ses méthodes scientifiques, son processus systématique de recherche de victimes, sa mise en place d’une organisation bureaucratique du crime, ses expérimentations médicales horribles.

Le monde découvre ces camps d’internement, ces convois de déportés transportés dans des conditions inhumaines, dans des trains de marchandises ou des wagons à bestiaux vers les camps de concentration : Dachau, Struthof, Mathausen, Dora, Bergen Belsen, Ravensbrück, Buchenwald, Flossenberg, Sachsenhausen, Neuengamme…
…et aussi tous les camps d’extermination spécialement conçus pour détruire tous les juifs tombés entre les mains de l’Allemagne nazie.

Ces noms qui ont sonné le glas de l’humanité : Auschwitz, Birkenau, Maïdanek, Treblinka, Chelmno, Sobibor, Belzec…

Leur seule évocation éveille en nous un sentiment de révolte, car chaque instant du martyr de nos frères et soeurs est à jamais inscrit dans notre mémoire collective.

 Ainsi ont péri assassinés des millions de juifs
sans sépulture, sans la moindre prière

Le 12 avril 1951, le Parlement Israélien a proclamé la date hébraïque du 27 nissan à la fois jour de commémoration du soulèvement du ghetto de Varsovie (19 avril 1943) et de la Shoah (en hébreu : catastrophe), où six millions de juifs ont péri, victimes des nazis.

Cette date a été choisie parce qu’elle se situe entre l’anniversaire de la révolte du ghetto de Varsovie et le Yom Hazikaron, Jour du Souvenir, qui précède l’anniversaire de la création de l’Etat d’Israël, Yom Haatsmaout.

Comme seul ce qui est ritualisé est mémorisé, il a été préconisé en Israël et dans la plupart des communautés juives d’observer la journée du 27 nissan comme journée d’évocation de l’histoire de la Shoah, au seuil de laquelle il faut allumer une bougie ou une veilleuse, comme on le fait traditionnellement à l’anniversaire de la disparition d’un être cher.

Ce jour-là, un Kaddich s’élève à l’unisson de toutes les synagogues du monde pour ceux qui sont partis sans prière.

Cérémonie de Yom Hashoah à LDH

Nous avons lu le nom des enfants et des maitres déportés de l’école (24 juillet 1944). Nous avons également lu des témoignages, des histoires personnelles. Nous avons rappelé qu’à chaque personne était attachée un nom. De nombreuses victimes sont mortes en ne laissant aucun parent ou ami  pour rappeler leur mémoire.

Yehi Zicham Baruch / Puisse leur mémoire être bénie et puisse-t-elle demeurer pour l’éternité.

Toute copie est interdite. Merci.

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